Partager la publication "En Thaïlande : des feuilles de bananier pour remplacer le plastique"
Un supermarché thaïlandais a trouvé un moyen génial de réduire les emballages en plastique : emballer ses produits dans des feuilles de bananier.
Le Programme des Nations unies pour l’environnement estime que d’ici 2050, il y aura 12 milliards de tonnes de plastique dans les décharges, l’environnement et les océans. Parmi ces déchets, les mégots de cigarettes, les bouteilles en plastique, les emballages alimentaires et les sacs d’épicerie en plastique sont les plus gros contributeurs.
L’utilisation de feuilles de bananier au lieu de plastique pour emballer les légumes est un excellent moyen de réduire le plastique à usage unique. Bien qu’il semble qu’ils utilisent un peu de plastique pour coller l’étiquette, cette méthode réduit considérablement la quantité de plastique nécessaire. Les légumes sont simplement emballés dans une feuille de bananier et fixés à l’aide d’un morceau de bambou flexible. Les feuilles de bananier sont une excellente alternative au plastique car la feuille est grande, épaisse et suffisamment souple pour être pliée.
[A lire aussi : Comment réduire se passer du plastique sans passer pour un allumé ?]
Une chose à considérer est le coût relatif du plastique par rapport aux feuilles de bananier. Dans les régions tropicales, les feuilles de bananier sont facilement disponibles localement et peuvent être obtenues gratuitement sans trop de contraintes sur la quantité nécessaire. Dans les régions plus tempérées, l’utilisation de feuilles de bananier peut être beaucoup plus coûteuse que le plastique. Cependant, l’utilisation de produits biodégradables locaux pourrait être une bonne alternative dans les endroits où les bananes ne poussent pas.
L’utilisation des feuilles de bananier pour emballer les aliments a une longue histoire. Dans certaines régions tropicales du Mexique, les tamales sont enveloppés dans des feuilles de bananier. Les Hawaïens utilisent des feuilles de bananier pour faire les rôtis de porc : ils protègent ainsi la viande des roches de lave qui constituent le four. Elles sont également utilisées pour envelopper le riz gluant en Asie du Sud-Est.
Alors en France on met plus l’accent sur les bioplastiques, sans vraiment chercher a creuser leur impact – parfois contreproductif – sur la planète. Une idée peut être pour changer nos manières de faire ?